Un lien, c’est ce qui sert à attacher, à s’attacher.
S’attacher à une personne, lui devenir proche et réciproquement. Sentir que pour ce quelqu'un vous lui devenez intime.
Un lien affectif dans une relation libre entre deux individus, ce terme de « libre » à toute son importance.
Voici deux extraits entendus, que je vous relate :
Extrait 1 :
« Quand une personne m’est affectivement attachée, si même son désir est de s’éloigner, elle me revient toujours »
Dans cet extrait, on constate que le lien établi avec l’autre personne n’est pas de l’ordre de « s’attacher à quelqu'un » mais bien de « s’attacher quelqu'un ». Dans ce cas-ci le lien qui unit les deux protagonistes plonge le deuxième dans une relation qui ressemble à l’entrave du prisonnier.
Alors que l’on parle de s’attacher, peut-on ici exprimer s’apprécier ? Où se cache donc la valeur de celui que l’on s’est approprié ? Où se trouve l’estime donnée à l’autre ? Et peut-on seulement considéré qu’il y a de l’estime ?
La plus haute et la plus grande valeur est donnée à sa propre personne, et ce n’est qu’à ce titre que l’autre est vu, perçu et admis dans la relation.
De relation il n’y en a en réalité que peu, le point de départ étant toujours le sujet dominant. La réciprocité est difficile car cela mettrait le dominant dans une posture d’égalité et par là même il perdrait son statut de dominant.
Extrait 2 :
« S’attacher à une personne est une entrave inévitable à ma liberté. Et tôt ou tard mon épanouissement en sera embarrassé. Ce qui fait que je fuis sans cesse ce style de relation, j’évite de m’attacher »
On lit ici que « s’attacher à quelqu'un » peut engendrer et occasionner bien des frayeurs.
Dans son ouvrage « Les fondements de la psychothérapie » François Duyckaerts nous livre ceci :
« Dans la situation où on demande à quelqu'un un amour qu’il est en son pouvoir de vous donner ou de vous refuser, on ressent un trouble dans lequel le désir se trouve lié à un sentiment d’impuissance, ou sentiment que notre bonheur dépend tout entier de la réponse de l’autre ». Cet autre a ce pouvoir de vous rendre heureux ou de vous laisser dans la souffrance en fonction de son désir à lui.
Il est à constater qu’effectivement, tout lien va unir de bien des façons les êtres en présence. Ce lien affectif est recherché et cherché et il y a bien des manières de le vivre. On constate toutefois que peu de personnes recherchent l’entrave du prisonnier dans une relation qu’il établit. Et si souffrance il y a, alors un travail aux fins de sortir de cette situation non épanouissante pourra être entrepris dans le but de rendre au sujet toute sa part de liberté en gardant son potentiel d’investissement relationnel.
Lorsqu’une relation affective s’installe les deux individus vont souvent par le jeu de la séduction s’approcher et si affinité s’apprivoiser. Petit à petit dans ce jeu d’approche le lien créé va apporter du bien-être, du plaisir d’être avec l’autre qui donne à chacun des partenaires cette sensation d’être reconnu par l’autre pour ce qu’il est, qui fera que cette femme est appréciée et recherchée pour ce qu’elle est elle, que cet homme est apprécié et recherché pour ce qu’il est lui. C’est à ce moment où souvent le pronom possessif fera son apparition dans le langage. Et en lieu et place de « Je suis avec quelqu'un », on entendra « C’est mon compagnon, ma femme, mon amie… ». Les deux partenaires ont à cet instant besoin l’un de l’autre. Ils sont l’un pour l’autre reconnus comme « unique ». Et c’est en liberté que ce lien est donné au partenaire et reçu de ce dernier.
De Paulo Coelho : « Les bergers, comme les marins, ou les voyageurs connaissent toujours une ville où existe quelqu'un capable de leur faire oublier le plaisir de courir le monde en toute liberté ».
La peur de donner à l’autre le pouvoir de nous faire souffrir est parfois plus forte pour certains – certaines que l’effet du bonheur que procure un échange émotionnel partagé.
S’attacher à une personne, lui devenir proche et réciproquement. Sentir que pour ce quelqu'un vous lui devenez intime.
Un lien affectif dans une relation libre entre deux individus, ce terme de « libre » à toute son importance.
Voici deux extraits entendus, que je vous relate :
Extrait 1 :
« Quand une personne m’est affectivement attachée, si même son désir est de s’éloigner, elle me revient toujours »
Dans cet extrait, on constate que le lien établi avec l’autre personne n’est pas de l’ordre de « s’attacher à quelqu'un » mais bien de « s’attacher quelqu'un ». Dans ce cas-ci le lien qui unit les deux protagonistes plonge le deuxième dans une relation qui ressemble à l’entrave du prisonnier.
Alors que l’on parle de s’attacher, peut-on ici exprimer s’apprécier ? Où se cache donc la valeur de celui que l’on s’est approprié ? Où se trouve l’estime donnée à l’autre ? Et peut-on seulement considéré qu’il y a de l’estime ?
La plus haute et la plus grande valeur est donnée à sa propre personne, et ce n’est qu’à ce titre que l’autre est vu, perçu et admis dans la relation.
De relation il n’y en a en réalité que peu, le point de départ étant toujours le sujet dominant. La réciprocité est difficile car cela mettrait le dominant dans une posture d’égalité et par là même il perdrait son statut de dominant.
Extrait 2 :
« S’attacher à une personne est une entrave inévitable à ma liberté. Et tôt ou tard mon épanouissement en sera embarrassé. Ce qui fait que je fuis sans cesse ce style de relation, j’évite de m’attacher »
On lit ici que « s’attacher à quelqu'un » peut engendrer et occasionner bien des frayeurs.
Dans son ouvrage « Les fondements de la psychothérapie » François Duyckaerts nous livre ceci :
« Dans la situation où on demande à quelqu'un un amour qu’il est en son pouvoir de vous donner ou de vous refuser, on ressent un trouble dans lequel le désir se trouve lié à un sentiment d’impuissance, ou sentiment que notre bonheur dépend tout entier de la réponse de l’autre ». Cet autre a ce pouvoir de vous rendre heureux ou de vous laisser dans la souffrance en fonction de son désir à lui.
Il est à constater qu’effectivement, tout lien va unir de bien des façons les êtres en présence. Ce lien affectif est recherché et cherché et il y a bien des manières de le vivre. On constate toutefois que peu de personnes recherchent l’entrave du prisonnier dans une relation qu’il établit. Et si souffrance il y a, alors un travail aux fins de sortir de cette situation non épanouissante pourra être entrepris dans le but de rendre au sujet toute sa part de liberté en gardant son potentiel d’investissement relationnel.
Lorsqu’une relation affective s’installe les deux individus vont souvent par le jeu de la séduction s’approcher et si affinité s’apprivoiser. Petit à petit dans ce jeu d’approche le lien créé va apporter du bien-être, du plaisir d’être avec l’autre qui donne à chacun des partenaires cette sensation d’être reconnu par l’autre pour ce qu’il est, qui fera que cette femme est appréciée et recherchée pour ce qu’elle est elle, que cet homme est apprécié et recherché pour ce qu’il est lui. C’est à ce moment où souvent le pronom possessif fera son apparition dans le langage. Et en lieu et place de « Je suis avec quelqu'un », on entendra « C’est mon compagnon, ma femme, mon amie… ». Les deux partenaires ont à cet instant besoin l’un de l’autre. Ils sont l’un pour l’autre reconnus comme « unique ». Et c’est en liberté que ce lien est donné au partenaire et reçu de ce dernier.
De Paulo Coelho : « Les bergers, comme les marins, ou les voyageurs connaissent toujours une ville où existe quelqu'un capable de leur faire oublier le plaisir de courir le monde en toute liberté ».
La peur de donner à l’autre le pouvoir de nous faire souffrir est parfois plus forte pour certains – certaines que l’effet du bonheur que procure un échange émotionnel partagé.
Veronique Lovens Sexologue Clinicienne à Liège, Maître-Assistant en Belgique.