Par Alexandre Merlo et Philippe Brenot
« Quand j’exerçais, je voulais qu’on m’appelle hardeuse ; pour d’autres, les officiels, j’étais comédienne. Mais star du porno, je trouve que c’est un peu ridicule. Par contre, ce que j’aime bien c’est porno-star, car porno neutralise le mot star, c’est-à-dire être dans l’underground mais à la lumière. Ce qui est intéressant pour moi, c’est de porter l’ombre à la lumière pour resacraliser le porno et faire tomber les tabous. »
Karen a 35 ans, elle parle de façon presque militante de son engagement dans le X, choix de vie qui n’est jamais anodin et reflète la complexité de l’histoire personnelle. Elle précise très librement, avec un œil critique et pertinent : « Le porno, c’est un jouet sexuel. Regarder un porno, c’est comme agiter un sextoy, c’est une fantaisie sexuelle… Au départ, avec un ami, on faisait de l’exhibitionnisme, c’était pour moi une exploration de ma sexualité. Et puis on s’est filmés, cela me paraissait très naturel. Pour moi le porno ce n’est pas la sexualité mais c’estune forme de sexualité. » Karen admet cependant que cette profession n’est jamais sans incidence sur la vie intime et sexuelle : « Etre actrice X a souvent été un problème pour ma vie amoureuse, notamment en raison de la jalousie de mon partenaire. Ça a compliqué ma vie personnelle, mais j’ai mis longtemps à m’en rendre compte. Ce n’est qu’au troisième couple que j’ai compris que ça ne devait pas être évident pour mon compagnon de vivre avec une actrice porno. »
« Quand j’exerçais, je voulais qu’on m’appelle hardeuse ; pour d’autres, les officiels, j’étais comédienne. Mais star du porno, je trouve que c’est un peu ridicule. Par contre, ce que j’aime bien c’est porno-star, car porno neutralise le mot star, c’est-à-dire être dans l’underground mais à la lumière. Ce qui est intéressant pour moi, c’est de porter l’ombre à la lumière pour resacraliser le porno et faire tomber les tabous. »
Karen a 35 ans, elle parle de façon presque militante de son engagement dans le X, choix de vie qui n’est jamais anodin et reflète la complexité de l’histoire personnelle. Elle précise très librement, avec un œil critique et pertinent : « Le porno, c’est un jouet sexuel. Regarder un porno, c’est comme agiter un sextoy, c’est une fantaisie sexuelle… Au départ, avec un ami, on faisait de l’exhibitionnisme, c’était pour moi une exploration de ma sexualité. Et puis on s’est filmés, cela me paraissait très naturel. Pour moi le porno ce n’est pas la sexualité mais c’estune forme de sexualité. » Karen admet cependant que cette profession n’est jamais sans incidence sur la vie intime et sexuelle : « Etre actrice X a souvent été un problème pour ma vie amoureuse, notamment en raison de la jalousie de mon partenaire. Ça a compliqué ma vie personnelle, mais j’ai mis longtemps à m’en rendre compte. Ce n’est qu’au troisième couple que j’ai compris que ça ne devait pas être évident pour mon compagnon de vivre avec une actrice porno. »
Enquête sur le X
Cet article sur la vie sexuelle des acteurs et actrices porno est le résultat d’une enquête effectuée auprès de six femmes et trois hommes, tous acteurs du X (Merlo, 2011). Le cadre que nous abordons est celui du cinéma pornographique respectant la dignité et la liberté des individus qui s’y produisent en libre conscience. Le « cinéma » pornographique violent ou trash n’en fait donc pas l’objet. Lors de notre enquête, en juin 2011, trois femmes et deux hommes étaient toujours en activité professionnelle dans le X.
En ce qui concerne les actrices, elles ont commencé leur carrière entre 18 et 21 ans pour quatre d’entre elles, à 24 et 29 ans pour les deux autres, avec une durée de l’activité professionnelle assez courte (un à cinq ans), plus de dix ans pour une seule. Leur filmographie est également variable mais trois d’entre elles ont joué dans plus de 100 films.
Les hommes ont débuté leur carrière entre 20 et 26 ans, carrières de plus longue durée, de treize ans à vingt-cinq ans. Ils ont par contre une bien plus grande filmographie, 700 à 800 films, plus de mille pour l’un d’entre eux.
Un critère semble d’ores et déjà distinguer les carrières masculines et féminines : la durée de l’exercice professionnel. Les femmes ont des carrières courtes – quelques mois à quelques années pour la majorité –, quand celles des hommes dépassent souvent la décennie et leur filmographie le millier. Une explication à cela : hormis l’aspect financier, la « fonction » qu’exerce le X dans leur vie n’est apparemment pas la même, fonction exploratrice, révélatrice, réparatrice, parfois même « thérapeutique » ou de « résilience » pour les femmes ; fonction plutôt narcissique pour les hommes. Enfin, la maternité n’est que très rarement associée à une carrière dans le X.
Préjugés
Les préjugés sont forts vis-à-vis du cinéma porno et les acteurs du X ont souvent des difficultés à vivre l’intimité des relations personnelles tant leur est attachée une image soit négative – personne vulgaire, perverse, libertine, dévergondée, modèle dangereux et à éviter pour les jeunes… – soit trop positive – être hypersexué et inaccessible. La réalité est tout autre et la plupart d’entre eux souffrent de cette image, trop vite attribuée, qui est parfois responsable de la rupture de liens familiaux ou de relations avec des proches. Deux actrices ont ainsi été totalement rejetées par leur mère. Une troisième, violemment révoltée contre les féministes qui dénoncent leur profession comme humiliante, se dit ouvertement « antisexiste pro-sexe ». Ces idées reçues pourront induire chez certains des attitudes de mépris, notamment envers les acteurs (souvent considérés comme des prédateurs dégradant l’image de la femme) ou, de façon plus ambivalente, des attitudes de rejet ou de protection envers les actrices (jugées soit comme immorales soit comme abusées) (Marzano, 2005).
D’autres préjugés existent quant aux conditions de tournage des films pornos et aux exigences professionnelles : tout d’abord l’idée fort répandue, pour les hommes, que les acteurs du X ont une vie de plaisir de par l’opportunité qui est la leur de faire l’amour à de belles femmes expérimentées et sexuellement très « chaudes » ; pour les femmes, par contre, l’idée que la plupart des actrices simulent, obligées qu’elles sont de se soumettre à des partenaires dominants qui leur font subir des scénarios humiliants répondant essentiellement à des fantasmes masculins ; enfin que leur motivation principale est surtout financière. La réalité est assez différente mais peu univoque car les motivations, les attentes et les démarches de chaque acteur ou actrice sont très personnelles.
En ce qui concerne l’acceptation des scénarios, les actrices sont par exemple beaucoup plus libres qu’on ne l’imagine. Certaines pratiques, comme le « guidage » par l’acteur, à l’aide de sa main, de la nuque de l’actrice effectuant une fellation, peuvent paraître humiliantes. En réalité cela ne leur pose pas vraiment de problème car elles sont libres de leur attitude : soit cela ne leur plaît pas, elles le refusent et l’homme ne la pratique pas ; soit elles prennent du plaisir à l’excitation de leur partenaire – ou encore cela leur est indifférent – et elles l’acceptent. Un dialogue permanent existe en fait entre les acteurs permettant un respect mutuel voire une certaine connivence. Autre exemple, parmi les actrices que nous avons rencontrées, l’éjaculation faciale est acceptée avec plaisir par deux d’entre elles, refusée par une autre.
Toutes les actrices que nous avons interviewées disent n’avoir jamais accepté une scène qui leur aurait déplu et affirment pouvoir refuser sans difficulté un acteur qui ne leur convient pas ou dont le pénis est trop grand voire difforme. Une ex-actrice renommée nous précisera cependant que la notoriété facilite le refus des pratiques ou des partenaires. Il est par contre rarement possible aux acteurs hommes de refuser une partenaire.
Cet article sur la vie sexuelle des acteurs et actrices porno est le résultat d’une enquête effectuée auprès de six femmes et trois hommes, tous acteurs du X (Merlo, 2011). Le cadre que nous abordons est celui du cinéma pornographique respectant la dignité et la liberté des individus qui s’y produisent en libre conscience. Le « cinéma » pornographique violent ou trash n’en fait donc pas l’objet. Lors de notre enquête, en juin 2011, trois femmes et deux hommes étaient toujours en activité professionnelle dans le X.
En ce qui concerne les actrices, elles ont commencé leur carrière entre 18 et 21 ans pour quatre d’entre elles, à 24 et 29 ans pour les deux autres, avec une durée de l’activité professionnelle assez courte (un à cinq ans), plus de dix ans pour une seule. Leur filmographie est également variable mais trois d’entre elles ont joué dans plus de 100 films.
Les hommes ont débuté leur carrière entre 20 et 26 ans, carrières de plus longue durée, de treize ans à vingt-cinq ans. Ils ont par contre une bien plus grande filmographie, 700 à 800 films, plus de mille pour l’un d’entre eux.
Un critère semble d’ores et déjà distinguer les carrières masculines et féminines : la durée de l’exercice professionnel. Les femmes ont des carrières courtes – quelques mois à quelques années pour la majorité –, quand celles des hommes dépassent souvent la décennie et leur filmographie le millier. Une explication à cela : hormis l’aspect financier, la « fonction » qu’exerce le X dans leur vie n’est apparemment pas la même, fonction exploratrice, révélatrice, réparatrice, parfois même « thérapeutique » ou de « résilience » pour les femmes ; fonction plutôt narcissique pour les hommes. Enfin, la maternité n’est que très rarement associée à une carrière dans le X.
Préjugés
Les préjugés sont forts vis-à-vis du cinéma porno et les acteurs du X ont souvent des difficultés à vivre l’intimité des relations personnelles tant leur est attachée une image soit négative – personne vulgaire, perverse, libertine, dévergondée, modèle dangereux et à éviter pour les jeunes… – soit trop positive – être hypersexué et inaccessible. La réalité est tout autre et la plupart d’entre eux souffrent de cette image, trop vite attribuée, qui est parfois responsable de la rupture de liens familiaux ou de relations avec des proches. Deux actrices ont ainsi été totalement rejetées par leur mère. Une troisième, violemment révoltée contre les féministes qui dénoncent leur profession comme humiliante, se dit ouvertement « antisexiste pro-sexe ». Ces idées reçues pourront induire chez certains des attitudes de mépris, notamment envers les acteurs (souvent considérés comme des prédateurs dégradant l’image de la femme) ou, de façon plus ambivalente, des attitudes de rejet ou de protection envers les actrices (jugées soit comme immorales soit comme abusées) (Marzano, 2005).
D’autres préjugés existent quant aux conditions de tournage des films pornos et aux exigences professionnelles : tout d’abord l’idée fort répandue, pour les hommes, que les acteurs du X ont une vie de plaisir de par l’opportunité qui est la leur de faire l’amour à de belles femmes expérimentées et sexuellement très « chaudes » ; pour les femmes, par contre, l’idée que la plupart des actrices simulent, obligées qu’elles sont de se soumettre à des partenaires dominants qui leur font subir des scénarios humiliants répondant essentiellement à des fantasmes masculins ; enfin que leur motivation principale est surtout financière. La réalité est assez différente mais peu univoque car les motivations, les attentes et les démarches de chaque acteur ou actrice sont très personnelles.
En ce qui concerne l’acceptation des scénarios, les actrices sont par exemple beaucoup plus libres qu’on ne l’imagine. Certaines pratiques, comme le « guidage » par l’acteur, à l’aide de sa main, de la nuque de l’actrice effectuant une fellation, peuvent paraître humiliantes. En réalité cela ne leur pose pas vraiment de problème car elles sont libres de leur attitude : soit cela ne leur plaît pas, elles le refusent et l’homme ne la pratique pas ; soit elles prennent du plaisir à l’excitation de leur partenaire – ou encore cela leur est indifférent – et elles l’acceptent. Un dialogue permanent existe en fait entre les acteurs permettant un respect mutuel voire une certaine connivence. Autre exemple, parmi les actrices que nous avons rencontrées, l’éjaculation faciale est acceptée avec plaisir par deux d’entre elles, refusée par une autre.
Toutes les actrices que nous avons interviewées disent n’avoir jamais accepté une scène qui leur aurait déplu et affirment pouvoir refuser sans difficulté un acteur qui ne leur convient pas ou dont le pénis est trop grand voire difforme. Une ex-actrice renommée nous précisera cependant que la notoriété facilite le refus des pratiques ou des partenaires. Il est par contre rarement possible aux acteurs hommes de refuser une partenaire.
Un impératif : le clivage
Un réel clivage entre amour et sexualité, entre sexualité mécanique et sexualité amoureuse, est certainement nécessaire pour vivre et agir librement la pornographie professionnelle. La plupart des acteurs et des actrices porno peuvent ainsi sans problème avoir une relation sexuelle privée au sortir d’un tournage X, sans « période réfractaire » à respecter. Cela semble beaucoup plus simple – et presque naturel – pour les hommes qui, en raison d’une sexualité plus mécanique, peuvent facilement avoir une relation sexuelle dénuée d’affects. Les actrices du X ont également cette capacité, vraisemblablement en lien avec l’histoire personnelle qui les a amenées, souvent dès l’enfance et par ce qu’elles ont vécu, à pratiquer ce clivage de façon défensive. Cette capacité semble enfin plus facilement l’apanage des nouvelles générations féminines ayant très tôt vécu des pratiques extrêmes ou la banalisation d’un sexe hard et purement physique (skin parties, soirées « no limit »).
Nous voyons dès à présent combien vie intime et vie professionnelle sont à la fois liées (comportements sexuels très proches) et séparées (sexe sans affect voire sans attirance dans le cadre professionnel) pour qu’une cohérence personnelle soit possible dans une telle vie hors du commun).
La vie de couple
A la question : « Vous a-t-il été possible ou vous a-t-il paru possible d’avoir une relation amoureuse et/ou sexuelle concomitante à votre activité professionnelle ? », les trois hommes de notre étude ont répondu « oui », tandis que les femmes étaient plus partagées : trois d’entre elles affirmaient que cela leur était possible, deux autres répondaient « non », une dernière estimait que c’était « compliqué ».
La place de compagnon d’actrice porno est cependant très difficile à assumer pour un homme. En effet, comme l’explique Karen, la difficulté est de deux ordres : « On est tous conditionnés à croire que quand on est amoureux on doit être monogame mais, même quand l’homme aimé arrive à comprendre qu’il y a une différence entre sexe et sentiments, il est aussi victime du jugement social, qui le voit comme une victime ou un cocu ! De plus, lorsqu’on n’a jamais tourné dans un film X, on ne peut pas comprendre cette ambiance très particulière de sexe complètement décomplexé, on imagine quand même toujours qu’il y a des sentiments et il est très difficile de se rendre compte du détachement avec lequel on peut avoir une relation purement physique. Il y a enfin la jalousie naturelle qui peut se manifester, mais dans ce cas c’est pire car tout le monde est au courant. » Joyce, actrice depuis trois ans, témoigne des difficultés de la rencontre : « Pour nous, la première fois avec un homme est toujours compliquée. La majorité des partenaires sexuels ont peur. C’est très difficile d’avoir un partenaire d’une nuit, car en général les hommes ont une panne. Ils sont trop impressionnés et n’y arrivent pas. Au début, c’est assez perturbant. » Ce partenaire doit en effet faire face à l’image stigmatisée et survalorisée de sa partenaire mais aussi à sa propre anxiété de performance.
La tâche est encore plus ardue pour un homme souhaitant vivre en couple avec une actrice X : à ces difficultés déjà considérables s’ajoutent une jalousie exacerbée par la multiplicité des « infidélités professionnelles » et le jugement moral dévalorisant.
Les acteurs et actrices vivent cependant parfois en couples, les couples plus propices à une certaine durabilité semblant être constitués soit de deux acteurs X (homme et femme), soit d’un homme candauliste et d’une actrice X.
Un réel clivage entre amour et sexualité, entre sexualité mécanique et sexualité amoureuse, est certainement nécessaire pour vivre et agir librement la pornographie professionnelle. La plupart des acteurs et des actrices porno peuvent ainsi sans problème avoir une relation sexuelle privée au sortir d’un tournage X, sans « période réfractaire » à respecter. Cela semble beaucoup plus simple – et presque naturel – pour les hommes qui, en raison d’une sexualité plus mécanique, peuvent facilement avoir une relation sexuelle dénuée d’affects. Les actrices du X ont également cette capacité, vraisemblablement en lien avec l’histoire personnelle qui les a amenées, souvent dès l’enfance et par ce qu’elles ont vécu, à pratiquer ce clivage de façon défensive. Cette capacité semble enfin plus facilement l’apanage des nouvelles générations féminines ayant très tôt vécu des pratiques extrêmes ou la banalisation d’un sexe hard et purement physique (skin parties, soirées « no limit »).
Nous voyons dès à présent combien vie intime et vie professionnelle sont à la fois liées (comportements sexuels très proches) et séparées (sexe sans affect voire sans attirance dans le cadre professionnel) pour qu’une cohérence personnelle soit possible dans une telle vie hors du commun).
La vie de couple
A la question : « Vous a-t-il été possible ou vous a-t-il paru possible d’avoir une relation amoureuse et/ou sexuelle concomitante à votre activité professionnelle ? », les trois hommes de notre étude ont répondu « oui », tandis que les femmes étaient plus partagées : trois d’entre elles affirmaient que cela leur était possible, deux autres répondaient « non », une dernière estimait que c’était « compliqué ».
La place de compagnon d’actrice porno est cependant très difficile à assumer pour un homme. En effet, comme l’explique Karen, la difficulté est de deux ordres : « On est tous conditionnés à croire que quand on est amoureux on doit être monogame mais, même quand l’homme aimé arrive à comprendre qu’il y a une différence entre sexe et sentiments, il est aussi victime du jugement social, qui le voit comme une victime ou un cocu ! De plus, lorsqu’on n’a jamais tourné dans un film X, on ne peut pas comprendre cette ambiance très particulière de sexe complètement décomplexé, on imagine quand même toujours qu’il y a des sentiments et il est très difficile de se rendre compte du détachement avec lequel on peut avoir une relation purement physique. Il y a enfin la jalousie naturelle qui peut se manifester, mais dans ce cas c’est pire car tout le monde est au courant. » Joyce, actrice depuis trois ans, témoigne des difficultés de la rencontre : « Pour nous, la première fois avec un homme est toujours compliquée. La majorité des partenaires sexuels ont peur. C’est très difficile d’avoir un partenaire d’une nuit, car en général les hommes ont une panne. Ils sont trop impressionnés et n’y arrivent pas. Au début, c’est assez perturbant. » Ce partenaire doit en effet faire face à l’image stigmatisée et survalorisée de sa partenaire mais aussi à sa propre anxiété de performance.
La tâche est encore plus ardue pour un homme souhaitant vivre en couple avec une actrice X : à ces difficultés déjà considérables s’ajoutent une jalousie exacerbée par la multiplicité des « infidélités professionnelles » et le jugement moral dévalorisant.
Les acteurs et actrices vivent cependant parfois en couples, les couples plus propices à une certaine durabilité semblant être constitués soit de deux acteurs X (homme et femme), soit d’un homme candauliste et d’une actrice X.
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Dossier : “Homosexualités aujourd’hui“
“L’homosexualité masculine contemporaine“ Patrick Leuillet
“Conjugalités lesbiennes“ Natacha Chetcuti
“Orientation sexuelle : se reconnaître et s’accepter“ Frédéric Galtier
“Le grand mystère du désir masculin“ Clothilde Lalanne
Autres sujets :
“Le porno, thérapie ou résilience ? Alexandre Merlo et Philippe Brenot
“Le speed dating ?“ Pierre-Yves Wauthier
“La psycho-sexologie appliquée“ Yvon Dallaire et Yv Psalti
“Le slow sex ?“ Dominique Deraita
“Le sexe des filles“ Catherine Leboullenger
“Semence et souillure en terre Yafar“ Pierre-André Bizien
“Parsifal, du sacré au sexuel… “
“Portraits de femmes chez Lars von Trier“ Jean-Gérald Veyrat
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“Portraits de femmes chez Lars von Trier“ Jean-Gérald Veyrat